Dans la sculpture archaïque le corps existe. Le vêtement porté par les Korés de l´époque se présente par une draperie collante et qui s´attache au corps. Les lois naturelles de la pesanteur donnent vie à cette draperie imaginée et posée par-dessus les formes de l´anatomie du corps féminin: "Vue de profil, la silhouette semble être déshabillée".
Imaginons ainsi l´univers de cette époque, conçu par l´esprit des gymnases, de la pratique du sport; de la plus grande féminité représentée par une draperie qui collait au corps des jeunes filles, les Korés. Voilà l´esprit archaïque qui se faisait "découvrir en sculpture des formes corporelles" dessinés sous le vêtement...
On connaît les principes avec lesquels Vionnet a travaillé pendant toute sa vie: un goût prononcé pour les formes architecturales et décoratives de l´Antiquité: avec lequel je m´inspire depuis toujours.
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